Fondation Horlogère
Fondation Horlogère

Origine du projet Epmosphère

Le service de la Coopération et le bureau du Développement Economique du Canton du Jura cherchaient un projet pour se rapprocher de la Russie. Ce projet s’est concrétisé sous la forme de la restauration d’une horloge à sphère mouvante provenant du Musée Kunstkamera de Saint-Pétersbourg, musée des collections privées de Pierre le Grand. Cela allait permettre la mise en valeur du savoir-faire jurassien dans le domaine horloger. Cette restauration célébrait aussi le trois centième anniversaire de la ville de Saint-Pétersbourg.

Cette sphère a été mise à disposition par la Kunstkamera pour une durée de deux ans. Elle est arrivée en novembre 2004, à Porrentruy et est repartie en octobre 2006, en Russie.

La Fondation Horlogère s'est chargée de toutes les facettes administratives, promotionnelles et financières du projet. Pour réaliser ce fabuleux pari, elle s’est alliée avec deux partenaires de qualité, soit l’Ecole d’horlogerie et de microtechnique de Porrentruy et le Lycée technique Edgar Faure de Morteau en France. Ces deux écoles se sont associées dans un projet Interreg nommé EPMOSPHERE permettant le rapprochement de deux centres de compétences et d'établir entre eux des échanges d'expériences. Pour compléter ces compétences, il a été fait appel à un groupe d’experts en horlogerie. Des artisans locaux sont aussi intervenus dans la restauration.

Un des objectifs principaux de ce projet était de mettre en valeur et d'utiliser le savoir-faire horloger suisse et français et de permettre à cette quarantaine d’apprenant(e)s d'être les acteurs d'un défi important. Ces apprenants se sont fortement investis pour apporter une formidable motivation et un dynamisme à ce projet.

Le volume de travail pour la restauration a été estimé au départ à plus de 3000 heures de travail. Il aura finalement fallu plus 5000 heures de travail comprenant la restauration, la recherche historique, l’administration et le travail effectué par tous les bénévoles pour remettre d’aplomb la vieille dame. Il y a eu des périodes de doutes, des moments d’angoisse, parfois des phases de découragement et surtout une grande tension pour parvenir au but dans les délais impartis. Chacun en garde le souvenir d’une expérience inoubliable.

L’horloge a été être exposée au public durant 3 semaines avant de repartir en Russie : une belle réussite pour tous les acteurs du projet. Les visiteurs ont enfin pu entendre le tic-tac mélodieux de l’horloge qui n’avait plus fonctionné depuis près de deux siècles ! Plus de 3000 visiteurs en provenance de toute la Suisse mais également de France et du Portugal se sont ainsi déplacés pour voir cette horloge. Plusieurs reportages télévisés et différents articles dans des revues et journaux lui ont également été consacrés.

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